• **************************************************************************

    "Je participe au concours du blog de l'année organisé par Boudhaeinstein http://cahiers.oldiblog.com du 21-01-2007 au 28-02-2007"



    ******************************************************************



    Ma participation







    -------------------------------------------------------------------------------



    Ma participation






    -------------------------------------------------------------------------




    Ma participation





    -------------------------------------------------------------------------------------------



    Ma participation




    -----------------------------------------------------------------------------------------





    Ma Participation






    -------------------------------------------------------------------------------------------



    Ma Participation







    --------------------------------------------------------------------------------------





    Ma participation




    -------------------------------------------------------------------------------------------




    Ma participation




    -----------------------------------------------------------------------






    Ma participation






    --------------------------------------------------------------------------------------













    2 commentaires


  • Les sioux ont du quitter leur territoire qui se situait a l’est, chassé par les autres tribus plus puissantes qu’eux.
    Les frontières de leur nouveau territoire étaient dans la région des lacs milles et leech à proximité Mississipi dans le minnesota. Malheureusement la tribu fut chassée par la tribu ojibway qui possédaient des armes à feu et n'ont pu se défendre.
    Ils se déplacèrent a nouveau plus vers l’ouest poussant les autres tribus (Cheyenne, crow et d’autres tribus plus petites).
     
    Dès l’acquisition des chevaux et des fusils ils envahirent très rapidement tout l’ouest et le sud ouest. Vers 1805 les sioux avaient un très grand territoire qui s’étendait du centre du Wisconsin jusqu’au Wyoming, englobant les fameuses Black Hills.
     
    Le mots SIOUX trouve son origine dans la langue OJIBWAY. Il provient de de l'expression "NAHDOSSIOU" qui en langue Ojibway signifie "serpent tricheur". Ceux ci nommaient les indiens Sioux "ennemis"  ou "NA-DO-WES-SIWEG"
     
    Par la suite comme les coureurs de bois français étaient incapable de prononcer leur nom ils en changèrent cette prononciation en NA-DO-WES-SI-OUX.
     
    C'est resté ainsi jusqu'au début des années 1800 avec l'arrivé des américains, ceux-ci pour faciliter encore plus les choses gardèrent uniquement les deux dernières syllabes du mot, soi : SI-OUX qu'ils prononcèrent " SOO ".
     
    Encore aujourd'hui, on dit " SOO-SOU " et pas Sioux. Pourtant leurs vrais nom est utilisé par les Sioux et ce n'est pas " SOO " mais OCETI SAKOWIN OYATE "Le Peuple des Sept Feux".
     

    Il se divisait en plusieurs groupes :
     
    Les Teton ou Lakota (Territoire traditionnel Dakota/Wyoming) qui comprennent :
    • Hunkpapa (Ils campent à l'entrée) Réserve de Standing Rock (Sud et Nord Dakota)
    • Oglala (Ils se dispersent) Réserve de Pine Ridge (Sud Dakota)
    • Sicangu-Brulé (Cuisses brûlées) Réserve de Rosebud et Lower Brule (Sud Dakota)
    • Minneconjou « Mnikwojupi» (Ils plantent près de l'eau) Réserve de Cheyenne River (Sud Dakota)
    • ltazipco (Sans arc) Réserve Cheyenne River (Sud Dakota)
    • Ooenunpa (Deux fois bouilli) Réserve de Cheyenne River (Sud Dakota)
    • Sihasapa (Pieds noirs" ou Blackfeet Sioux, à ne pas confondre avec le peuple Blackfoot) Réserve de Cheyenne River (Sud Dakota) 
     
    Les Santee ou Dakota (territoire traditionnel Minnesota) qui comprennent :
    • Sisseton Réserve Sisseton-Wahpeton (sud Dakota)  
    • Wahpeton (ils habitent sous les feuilles) Réserve Sisseton/Wahpeton (Sud Dakota)
    • Wahpekute (ils chassent sous les feuilles) Petites réserves du Minnesota
    • Mdewakanton (Ils habitent le lac sacré) Réserves de Devil's Lake (Nord Dakota et de Prior Lake (Minnesota)
     
    Les Yankton ou Nakota (territoire national Dakota) qui comprennent :
    • Ankton « Iyanktonwan » (Ils habitent au bout) Réserve Yankton (Sud Dakota)
    • Assiniboine (apparentés aux Yankton) Réserves de Fort Peck, de Fort Belknap (Montana) et en Alberta (Canada)
    • Stoney (apparentés aux Yankton) Réserves en Alberta
    • Yanktonnai « Iyanktonwanna» (Les petits Yankton) Réserve de Fort Peck (Montana)

     


     

    Lorsqu’il était dans l’est les sioux survivaient grâce à la pêche, la chasse de petit gibier mais aussi de récolte de riz sauvage. Lors de leur départ vers l’ouest et de l’acquisition du cheval leur mode de vie a changé, ils sont devenus une tribu de cavalier nomade dont la survie dépendait essentiellement du bison.
     
    Ils sont aujourd'hui plus de 120 000 à vivre dans les Grandes Plaines des États-Unis (réserves, entre autres, au Dakota du Sud, au Dakota du Nord, au Nebraska, au Montana) et au Canada.

     
    HABITATION



     
    Dans un premier temps les sioux vivaient dans huttes recouvertes de terre, construit le long des cours d’eau et les tipi servaient d’abri durant le période de chasses.
     
    Du fait qu'ils sont devenus nomade, les huttes furent abandonnées pour les tipis. Ils étaient d’une longueur de <metricconverter w:st="on" productid="7 mètres"></metricconverter><metricconverter u2:st="on" productid="7 m│tres"></metricconverter>7 mètres et était composé de bâton de bois et de peau de bison. Ils avaient besoin de 14 peaux de bison pour construire au moins un tipi de <metricconverter w:st="on" productid="4 mètres"></metricconverter><metricconverter u2:st="on" productid="4 m│tres"></metricconverter>4 mètres. Des roches aidaient la peau à tenir en place.

    LANGUE
     
    La langue sioux est divise en 3 dialectes le peuple santee (Dakota) a l’est, le peuple Yankton (Nakota) au centre et le peuple Teton (Lakota) a l’Ouest chacun parlaient une langue différente.  
     




    VIE AU CAMP

    Les sioux fonctionnent sans gouvernement centralisé. Ce sont les coutumes qui les aident à gouverner et non les lois. La tribu est constituée de plusieurs sous tribus qui est chacune dirigée par un sous-chef de tribu ou des chefs, sont divise a leur tour en plusieurs clans qui ont leurs propres chefs. Les lois ne sont écrites nulle part, le contrôle s’exerce par le biais des coutumes, des opinions et du respect. Un conseil de tribu qui est constitué de chefs de la communauté et d’aines dirige celle-ci. Les chefs conseillent plus qu’ils n’ordonnent.
     
    Les femmes étaient les premières lever. Elles ranimaient le feu, d’allaient chercher de l’eau et préparaient le repas du matin qui était composé très souvent de viande bouillie.
     
    Elles fabriquaient les vêtements, les mocassins, les selles et divers objet et outils. Les plus habiles fabriquaient tous les objets religieux. Celles-ci avaient un statut important dans la tribu. Pour confectionner un sac, elles teignaient les piquants et ensuite les humectait de leur bouche pour les appliquer ensuite avec l’ongle et les enfilait dans des petits trous faits.
     
    Les femmes sioux après le bain dans la rivière adoucissaient leur cheveu et parfois aussi leur corps de graisse d’ours.
     
    Lorsqu’un enfant venait au monde le cordon ombilical était séché et déposé dans une amulette, il représentait le lien entre l’enfant et la mère puis à travers sa mère au reste de la tribu et au grand esprit.
     
     Le membre de la famille le plus respecté par la tribu donnait le nom a l’enfant. Que sa soit la fille ou le garçon ils recevaient les noms de leurs ancêtres ou d’un héros de la tribu !
     
    La fille recevait un seul nom qui ne changeait même pas lorsqu’elle se mariait, quant aux garçons il pouvait changer de nom tout au long de sa vie. Il lui serait donné par d’autre pour ses exploits ou révèle dans un rêve ou une vision.
     
    Les hommes quant à eux étaient chargés de la protection de la tribu. Ils devaient aussi prendre soin des chevaux car c’était le bien le plus précieux qu’ils avaient. Constamment ils surveillaient les chevaux pour évite tout vole (le vole de chevaux pour les amérindiens n’était pas considère comme un vole mais comme un acte de bravoure).
     
     
    Les hommes fabriquaient les armes eux même. Les flèches étaient peintes a fin que les propriétaires  sache qu’elle animal ils avaient tué.
     
    La guerre tenait une grande place dans les tribus sioux, ils étaient énormément craints par les autres tribus. Ceux-ci se battaient pour protéger ou conquérir de nouveau territoire, mais aussi par vengeance.
     
    Des l’age de 13 ans les garçons apprenaient à se battre. Pour leur entraînement mais aussi pour leur futur mariage ils participaient au raid pour aller prendre des chevaux.
     
    Passé 40 ans les hommes ne prenait pratiquement plus part active dans les batailles. Ceux qui s’étaient distingués devenaient membres d’une fraternité appelée sociétés de sous-chefs. Ces membres possédaient un grand prestige moral dans le clan et avaient la responsabilité de choisir les officiers de camp.
     
    Ils éduquaient également les enfants sur leurs comportements et le code de moral des sioux, par le biais d’une longue tradition orale et par des contes relatent les histoires de la tribu et les valeurs ancestrales.


    ALIMENTATION
     
    Les Sioux n’était pas agriculteur alors au 2 repas de la journée (un en milieu de matinée et l'autre en fin d'après midi) on, rajoutait en plus de la viande des fruits sauvages, des noix, des plantes, et des racines.
     
    La nourriture devait être séchée pour être mieux conservé. La viande et les fruits étaient suspendus jusqu'à ce que le soleil les ait complètement séchés après on ils pouvaient les faire bouillir pour les attendrir a nouveau.
     
    La peau servait pour les tentes, vêtements, chaussures, pirogues, lanières, étuis, fourreaux, couvertures. 
     
    Les os donnaient des pelles, aiguilles, pointes de flèches, harpons, outils, ornements.
     
    Les tendons et les intestins fournissaient cordes d'arc, fil, liens, lacets.
     
    Les cornes servaient comme récipients, cuillères ou attributs guerriers.
     
    La graisse et la bouseséchée servaient de combustible.
     
    Les sabots donnaient une gélatine employée comme colle ou vernis ou faisaient des grelots/clochettes
     
    La cervelle fournissait un produit pour tanner le cuir
     
    Mais il y avait aussi le porc épic. Pour cet animal aussi toutes les parties du corps étaient utilisés.Les poils servaient à fabriquer les coiffures de danse, la queue servait de peigne et les piquants étaient teints par les femmes et servaient comme décoration pour l’habitation, les vêtements les armes etc.



    VÊTEMENT
     
    Ce sont les femmes qui fabriquaient les vêtements avec de la peau de bison. Elles se servent des piquants de porc épics et de perles pour décorer les vêtements.
     
    L’arrachage des piquants prenait un certain temps car elles devaient faire attention a ne pas les enfoncé dans les doigts.
     
    En hiver les femmes remplissaient les souliers avec de l’herbe séché et du crin de bison pour mieux protége du froid.
     
    Chaque membre de la tribu avait sa propre couverture en peau de bison. Elles pouvaient être décoré de différente façon avec des perles de la peinture. Par exemple certain guerrier y peignaient parfois leur aventures et exploit.
     
    En été, tous les hommes portaient un pagne (tissu recouvrant les reins) et une fine ceinture accrochée à 2 jambières.
     
    Les femmes portaient une robe en cuire par-dessus des jambières. Elle avaient parfois des plumes dans leurs longs cheveux tressés.
     




    US, COUTUMES et CROYANCES
     
    Cérémonie de la vapeur
     
    Cette cérémonie consistait à nettoyer leur corps et leur âme avant d’importants rituels. La structure où se retrouvaient les Sioux était composé de bois de saule et couvert de peaux. Les quatre éléments de base étaient : la pierre, le feu, l’eau et l’air.
     
    Ils jouaient un rôle essentiel dans le rituel. Les Sioux faisaient chauffer les pierres puis les arrosaient d’eau pour que monte la vapeur qui nettoyait le corps et portait les prières vers le grand esprit.
     
     
     
    Quête de la vision
     
    Les garçons sioux vers l’age de la puberté et parfois aussi les jeunes filles sioux doivent observer un rite de passage essentiel pour leur future vie d’adulte. Cette expérience était très souvent vue comme un mort symbolique et une renaissance.
     
    Les jeunes devaient se rendre dans un lieu isolé, parfois très dangereux ou ils jeûnaient et priaient pendant plusieurs jours. Jusqu'au moment ou leur esprit protecteur personnel apparaisse.
     
    Cet esprit leur transmettait les chants et les rituels qui seront les leurs et qu’ils utiliseront tout au long de leur vie.
     
    Lorsqu’une quête de la vision s’avère infructueuse, un aîné ou un membre plus âgé de la famille prête son propre esprit et ses propres rituels au jeune.
      
     
    Visions supérieures
     
    Les Sioux cherchaient à avoir d’autres visons durant leur vie pour une multitude de raisons : Pour recevoir l’aide des esprits pour un parent malade, pour se prépare a la danse du soleil, pour se préparé lors de guerre.
     
    Les chefs sioux comme Crazy Horse et Sitting Bull ont reçu leur pourvoir en grande partie par leurs visions qu’ils ont eues au cours de leur vie de la paix.
     
    (Je ne détaille pas la cérémonie de la danse du soleil ou n’explique pas le calumet de la paix car je vais leurs consacré un article).
     
    Les Siouxpratiquaient aussi la danse du soleil et utilisaient aussi beaucoup le Calumet
     
     
    Pour les Sioux, la spiritualité fait partie intégrante de la vie de tous les jours. Ils croient que l’être humains, les animaux, ont été crées de la terre mère. Les êtres humains et la nature ne font qu’un. Il n’y a pas de différences entre le naturel et le surnaturel. (voir légende de la naissance des sioux)




              

    A l'aube des temps, dans les grandes plaines, les esprits avaient crée la terre, l'herbe, le bison le loup, l'aigle et bien d’autres choses, mais ils n'avaient pas crée les Sioux. <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Les grandes plaines étaient calmes, les animaux heureux, les esprits tranquilles. Mais Kawasma, l'Esprit Rêveur, trouvait ce monde ennuyeux. <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Il se mit alors à rêver et il rêva de créatures qui marchaient sur deux pattes, qui avaient de longs cheveux noirs et qui n'étaient pas comme tous les autres animaux. <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Ils portaient, comme les esprits, des vêtements de peau, ils habitaient dans de grands nids qu'ils construisaient et qu'ils appelaient des tipis. <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Certains d'entrent eux parlaient la langue des esprits et les autres parlaient une langue compliquée, très différente de celle des animaux. <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Mais surtout, ces créatures aimaient rêver et faire de grandes fêtes.



    <o:p></o:p>

    Kawasma cessa de rêver et se dit qu'il fallait qu'il crée ces êtres. <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Il prit une poignée de terre, de la peinture noire, des peaux et de longues herbes. Il façonna la terre et fit un corps. <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Il mit sur la tête de cette créature l'herbe qu'il peignit ensuite en noir. Il peignit aussi les yeux.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Il fabriqua des habits avec les peaux et vêtit la créature. <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Il la posa devant lui, et satisfait, la contempla quelques secondes avant de dire : «dans mon rêve, il y avait une créature qui ressemblait à celle-ci, mais pas tout à fait».<o:p></o:p>

    Il prit alors le reste de terre et créa un corps plus beau, aux traits plus fins. <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Il lui mit de longs cheveux qu'il tressa et l'habilla dune longue et somptueuse tunique.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Enfin, il lui peignit les yeux. Il la posa à coté de l'autre créature et dit : « Voilà, c'est exactement comme dans mon rêve ».<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Puis, il décida que l'homme et la femme naîtraient au crépuscule. <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Ce fut ainsi que l'homme et la femme furent crées.



    <o:p></o:p>

    Dans les grandes plaines, l'aigle planait dans le soleil couchant et l'eau de la rivière s’agitait. Les animaux s’affolaient et se dispersaient.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Lorsque le soleil toucha l'horizon, il se fendit et l'homme en sortit. <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Il s'approcha de la rivière. De l'eau qui ondulait sortit la femme comme un rayon de lumière et de beauté et elle rejoignit l'homme.



    <o:p></o:p>

    Ne venant de nulle part, une voix dit alors : <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    « Je suis Kawasma, l'Esprit Rêveur. C’est moi qui vous ai crées. Vous êtes les premiers Sioux. Toi, l'homme, à présent tu t’appelles Sobandko-Thai-Hi, « Fils du Soleil » et toi, femme, tu t'appelles  Shaina  Rayon de soleil ».<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Merci de nous avoir donné la vie, Esprit, dit Sobandko-Tha-Hi.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Que veux-tu en échange ?



    <o:p></o:p>

    Je voudrai que vous fassiez à chaque neige, une grande fête pour rappeler ce jour solennel, qui est celui de votre naissance. Je voudrais aussi que vous n'oubliez pas de rêver et que vous respectiez la nature, que vous viviez en harmonie avec elle.



    <o:p></o:p>

    Moi, Shaina , je veillerai à ce que cela soit respecté.



    <o:p></o:p>

    Le lendemain, Sobandko-Tha-Hi et Shaina construisirent un tipi, allèrent à la chasse, firent à manger et rêvèrent.<o:p></o:p>


    Dans les grandes plaines, l'aigle planait dans le soleil couchant.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Sobandko-Tha-Hi et Shaina regardèrent le ciel et dirent :<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    « La vie est merveilleuse, Kawasma. Merci. »



    <o:p></o:p>

    Depuis ce jour, dans les grandes plaines l'aigle a plané souvent dans le soleil couchant. A chaque neige, les Sioux font une grande fête en l'honneur de Kawasma. <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Du haut des cieux, l'Esprit rêveur les contemple en souriant.








    Les Grands Chefs Sioux













    American Horse (Sioux Oglala)


    Américan Horse est né en 1840 et est mort en 1908. Il devint grâce à ses talents d'orateur et de négociateur. Il était cependant aussi un guerrier : pendant la guerre de la piste Bozeman, il participa à la bataille Fetterman de décembre 1866, l'une des pires défaites de l'armée des Etats Unis. En 1890, American Horse s'opposa à la religion de la Gost Dance et persuada Big Foot de retourner avec sa bande dans la réserve de Pine Ridge, où elle fut massacrée à Wounded Knee. En 1891, au cours d'un de ses voyages à Washington, Américan Horse fit sur cet événement un discours passionné, qui contribua à améliorer les conditions de vie de son peuple.

     

    "Les hommes furent séparés des femmes et entourés de soldats. Puis ce fut tout le village indien que les soldats encerclèrent. Lorsque les tirs commencèrent, ceux qui se trouvaient aux côtés du jeune homme qui lâcha le premier coup de fusil furent évidemment tous tués aussitôt. Puis on retourna les fusils et les canons Hotchkiss contre les femmes dans les tentes sous un drapeau blanc. Bien entendu, dés qu'on leur tira dessus, tous prirent la fuite, les hommes dans une direction et les femmes dans deux différentes. Il y avait donc, globalement, trois directions de fuite. Il y avait une femme avec un bébé dans les bras qui fut touchée alors qu'elle touchait presque le drapeau blanc. Bien entendu, les femmes et les enfants s'égaillaient dans tout le village circulaire jusqu'à ce qu'ils trouvent une issue. Et donc, tout près du drapeau blanc, une mère fut abattue avec son bébé : ne sachant pas que sa mère était morte, l'enfant tétait encore, et c'était un spectacle particulièrement pénible. Des femmes qui fuyaient avec leur bébé furent tuées elles aussi, à bout portant ; de même pour certaines qui étaient visiblement enceintes. Tous les indiens prirent la fuite dans ces trois directions. Enfin, après que la plupart d'entre eux eurent été tués, un cri se fit entendre, disant que ceux qui n'avaient été ni tués ni blessés devaient s'avancer et qu'ils auraient la vie sauve. Les petits garçons qui n'étaient pas blessés quittèrent leur refuge et, dès qu'ils furent en vue, une foule de soldats les entoura et les massacra sur place."

    Récit du massacre de Wounded Knee par un soldat qui y participa.




    Gall (Sioux Hunkpapa)




    Le chef Gall est l'un des leaders les plus agressifs de la Nation Sioux Hunkpapa. Il se fit une réputation de guerrier très tôt dans sa carrière. Il fut l'un des proches de Sitting Bull, son principal soutien. Il défendait vigoureusement les droits de son peuple sur les plaines des buffles et croyait pouvoir faire respecter les accords passés avec le gouvernement.

    Pendant l'hiver 1865-1866, il reçut un coup de baïonnette et fut laissé pour mort. Mais il survécut et pendant 10 ans, il tua un grands nombre de soldats.

    Quand le Traité de 1868 fut bafoué, il rejoignit Sitting Bull pour défendre leurs territoires, et s'enfuit avec lui au Canada après la bataille de Custer. Ils pensaient être entendus par le gouvernement canadien, et furent très déçus de devoir rentrer sur le territoire américain.

    Finalement, Gall se présenta à Fort Peck, au Montana, en 1881, suivi par la moitié du groupe Hunkpapa, où il fut bientôt rejoint par Sitting Bull. Malgré le fait que Gall avait reçu l'assurance qu'il n'y aurait pas de représailles sur son peuple, il sut rapidement que beaucoup d'indiens furent attaqués.

    Dès le printemps, le chef Gall et son peuple furent considérés comme prisonniers de guerre, et transférés à l'agence de Standing Rock où il mourut.







    Red Cloud (Sioux Oglala)


    " Ils nous ont fait beaucoup de promesses, plus que je ne puis me
    rappeler, mais ils n'en ont jamais tenu qu'une : ils avaient
    promis de prendre notre terre, et ils l'ont prise. "

     

    Red Cloud (1822-1909), fut le chef des Lakota Oglala, qui pour un temps, résistèrent avec succès à l'occupation par les Etats-Unis du territoire qui fait maintenant partie du Wyoming, Montana et Dakota du Sud. Pendant l'année 1860, Red Cloud combattit pour empêcher l'armée américaine d'ouvrir la piste Bozeman, qui conduisait aux mines d'or du Montana à travers un important territoire de chasse Sioux. En 1866 Red Cloud assuma le commandement d'un groupe de Sioux et de Cheyennes qui s'opposa au projet de l'armée de bâtir trois fortifications destinées à maintenir la piste ouverte. Pendant deux ans Red Cloud et ses alliés assiégèrent ces forts.

    Finalement en 1868 le gouvernement américain accepta d'abandonner trois forts. Red Cloud signa le traité de Fort Laramie le 29 Avril 1869. Le gouvernement des Etats-Unis, une fois de plus, abusa Red Cloud : bien qu'il abandonnait la piste Bozeman, le traité inclus une clause installant les Sioux dans une réserve actuellement située dans le Dakota du Nord.

    En 1874 George Armstrong Custer guida des experts en mines dans une expédition dans les Black Hills et y découvrirent de l'or ; de nombreuses personnes y déferlèrent afin de prospecter.

    Les Sioux furent ainsi trahis par la violation de leurs collines sacrées, et la guerre Sioux de 1875-1876 commença. Red Cloud n'était pas d'accord avec le chef radical, Crazy Horse, mais ne voulait pas non plus sacrifier les Black Hills.

    A cause de sa supériorité en matériel et en armes, l'armée américaine vainquit ainsi les Sioux et les plaça de force dans les réserves.

    Red Cloud fut destitué de son rôle de chef Oglala après une dispute avec un agent gouvernemental en 1881, et il passa le reste de ses jours à Pine Ridge, Dakota du Sud,

    Red Cloud fut destitué de son rôle de chef Oglala aprés une dispute avec un agent gouvernemental en 1881, et il passa le reste de ses jours à Pine Ridge, Dakota du Sud, ou il mourut en 1909.

    Il décéda en 1909, à l'âge de quatre-vingt dix ans.




    Sitting Bull (Sioux Hunkpapa)





    "Regardez mes frères, le printemps est venu,
    la terre a recu les baisers du soleil,
    et nous verrons bientôt les fruits de cet amour"

     

    Héros et martyr de la résistance amérindienne, Sitting Bull, grand chef Sioux Hunkpapa, vainqueur à Little Big Horn, incarna le courage et la fierté légendaire des cavaliers des Plaines.

    Cet homme aux traits durs, à l'expression emplie de sagacité perçante, tel qu'il apparaît sur les clichés de l'époque, a porté à bout de bras la destinée de son peuple pour lequel il ne désirait qu'une chose, une vie libre. Guerrier, il le fut jusqu'au tréfonds de l'être. Et pourtant, il n'y eut pas plus ardent défenseur de la paix que lui. Sa vie entière se passa à essayer de trouver un terrain d'entente avec les Blancs et le gouvernement américain.

    Rares sont les chefs indiens qui déployèrent une semblable volonté de paix. Mais quand il dut livrer bataille, il le fit avec une rage féroce. La légende qui le poursuit fait de lui un homme-médecine, un sage, un "saint homme" peu enclin aux choses de la guerre. C'est en grande partie faux.

    Les témoignages laissent penser en effet que Sitting Bull avait un don de prophétie avéré, mais il fut aussi et surtout un homme de guerre, meneur de combats. C'est ainsi qu'il se distingua parmi les siens, et qu'il réussit, au milieu du XIXe siècle, être l'unificateur de plusieurs tribus des Plaines.

    Comme tout leader indien il tendit entre ses mains les deux pôles qu'on pourrait croire opposés de la conscience indienne : d'un côté, une spiritualité orientée vers la paix et l'entente avec tout ce qui vit, et de l'autre une éducation guerrière extraordinairement poussée et certainement rarement égalée.

    Sitting Bull fut un de ceux qui parvinrent peut-être le mieux à gérer cette apparente incompatibilité. L'envergure du personnage n'en est que plus marquante à une époque ou, côté blanc, tous ceux qui participèrent de près ou de loin à la "politique Indienne" du gouvernement américain ne furent que de médiocres figures, dont le principal souci était la carrière personnelle et l'obtention des faveurs gouvernementales, en espérant, pour certains, qu'elles finiraient bien par les hisser en haut de la hiérarchie sociale et politique, voire, ainsi que l'escomptait le général Custer, au rang de président des Etats-Unis.

    Custer paya de sa vie l'aveuglement que lui valut son extravagante ambition.

    Quelques années plus tard, ce fut au tour de Sitting Bull, dont l'autorité, devenue plus que gênante pour ses ennemis de tous bords, Blancs et Indiens, fut à l'origine de son assassinat, il y a plus de cent ans, en cette année 1890 marquée par tant de violences et de troubles, et dont le massacre de Wounded Knee fut, en quelque sorte, la sanglante apothéose. La famine eut raison de son courage et de sa force : les troupeaux de bisons avaient été détournés par des feux de plaines et plus personne n'acceptait de lui fournir des vivres.

    Il dut bien se rendre à l'évidence que presque tout le monde l'avait laissé tomber. La mort dans l'âme, il décida de rejoindre ceux des siens qui s'étaient déjà rendus, abandonnant leurs précieux chevaux, leurs armes, tout ce qui faisait leur prestance guerrière. Les journaux américains se firent l'écho de sa reddition et prétèrent à Sitting Bull ces paroles : "Notez que je suis le dernier homme de mon peuple à baisser les armes."

    Un de ses neveux qui l'avait accompagné jusqu'au bout, affirma qu'il n'en fut rien, et que, solitaire comme il était, fatigué, il n'avait pas eu le coeur à tenir de tels propos, son seul souci étant de savoir ce qu'il allait pouvoir obtenir des Américains pour son peuple. Le gouvernement décida de l'envoyer dans la réserve de Standing Rock (Dakota du Nord), où il fut assassiné en 1890.



    Crazy Horse (Sioux Oglala)




    "Ma femme est malade. Ce terrible et dur hiver a allumé un grand feu dans sa poitrine.

    Laissez-moi la conduire chez le médecin à l'agence Spotted Tail, car si je ne le fais pas, elle va mourir.

    Si je dois attendre la réponse du Père de Tous (Président des Etats Unis), ma femme sera morte.

    D'ailleurs, je ne chasse pour aucun Père de Tous.

    Mon père et avec moi et il n'y a aucune sorte d'interlocuteur entre moi et le Grand Esprit."

     

    Crazy Horse (Tashunka Witko ou Cheval Fou en français) de son vivant était considéré par son peuple comme le Sauveur. Il était pourvu de toutes les qualités qui font les grands chefs : une grande force de caractère, un grand dévouement à la cause de son peuple et un courage incomparable.

    Dès son plus jeune âge, Crazy Horse nourrit une profonde haine à l'égard des Blancs. Ce sentiment lui avait été notamment inspiré par la découverte du campement dans lequel il vivait près de Ash Hollow dans le Nebraska, complètement détruit par l'armée américaine, le 3 septembre 1855.

    Les manifestations d'hostilité des Indiens à l'égard des Américains n'avaient jamais complètement cessé pendant la guerre civile (guerre de Sécession) mais, en 1864, le massacre de Sand Creek marqua le début d'une nouvelle période de conflit ouvert. C'est à cette époque que Crazy Horse devint un grand chef de guerre. Il fut impliqué dans le massacre du capitaine Fetterman et de ses hommes, le 21 décembre 1866, et participa au combat de Waggon-Box, le 21 août 1867.

    Il était toujours le premier à mener l'attaque et le dernier à battre en retraite.

    Tashunka Witko est né vers 1842 et selon certains, il serait né près de la colline nue dans le site sacré des Black Hills. Enfant, il était plutôt doux et renfermé. Mais, plutard, il devint un redoutable guerrier.

    Il combattit avec les plus grands chef Lakotas, tout d'abord aux cotés de Makhpiya Luta (Red Cloud ou Nuage Rouge en français) puis aux cotés de Tatanka Yotanka (Sitting Bull ou "Taureau Assis" en français).

    Dès 1866, Tashunka Witko participe à la guerre de Nuage Rouge contre les blancs, et le 21 décembre de cette même année, il anéantit à la tête de ses guerriers un détachement de 80 hommes sous le commandement du capitaine Fetterman au Fort Phil Kearney. Pendant la décennie suivante, Tashunka Witko ne cessa de lutter contre les Blancs et, lorsqu'il ne les combattait pas, il les évitait soigneusement. Au mois de juin 1876, Tashunka Witko rejoint, comme beaucoup de Sioux et de Cheyenne, le campement du chef Sitting Bull. L'armée envoya trois colonnes armées pour forcer les indiens à regagner leur réserves. Le 17 juin, Tashunka Witko, à la tête de ses guerriers, bat et repousse les troupes du général Crook près de la Rosebud River, puis il rejoint Sitting Bull et le 25 juin, leur force conjointe remporte la célèbre bataille de la Little Big Horn sur le 7ème régiment de cavalerie du général Custer. L'année suivante fut désastreuse pour les indiens. L'armée, désireuse de venger Custer, ne cessa de les pourchasser. Les soldats étaient supérieurs en nombres et en armes et ne laissèrent aucun répit aux Sioux et aux Cheyennes, forçant ainsi le chef Sitting Bull à se réfugier avec ses Hunkpapas au Canada. Dans cette traque, l'armée utilisa même l'artillerie pour venir à bout des indiens. Au printemps 1877, à bout de force, les Sioux de Tashunka Witko durent se rendre. Et c'est la tête haute que le chef prit le chemin de la réserve à la tête de près de 300 familles Sioux soit environ deux milles hommes, femmes et enfants.

    Pour éviter d'éventuels troubles dûs à la présence de ce grand chef, l'armée décida d'enfermer celui-ci. Il fut lâchement assassiné, le 7 septembre de la même année, par une sentinelle qui prétendit qu'il avait cherché à s'enfuir. Tashunka Witko s'éteignit dans la nuit après avoir prononcé c'est paroles : "Mon père, je suis mortellement blessé, que l'on fasse savoir aux miens qu'il est inutile de compter sur moi plus longtemps". Quelques temps avant cela, Tashunka Witko avait déjà perdu sa femme et sa fille mortes de tuberculose. Crazy Horse fut conduit à sa dernière demeure par quelques amis et, aujourd'hui encore, seuls quelques initiés savent où il est enterré.



    Wanduta (Sioux Lakota)






    Little Horse (Sioux Oglala)







    Crow King (Sioux Hunkpapa)






    Black Bull (Sioux Brulé)























    1 commentaire



  • Le territoire des Commanches comprenait les zones qui vont du Colorado jusqu’au Rio Grande au Texas. Ce territoire aussi appelé le grand désert américain regorgait autrefois de bisons, de chevreuils, d'antilopes, d'ours et de loups. Tous ces animaux, à l’exception du loup, étaient chassés par les Comanches et assuraient leur subsistance. Leur régime alimentaire était complété par des pommes de terre, des fruits, des noix et des baies qui étaient récoltées par les femmes. Leur nourriture était variée. Les Comanches étaient bons cavaliers, ils savaient monter à cheval depuis leur plus jeune âge. La richesse parmi les membres de la tribu était calculée en fonction du nombre des chevaux que possédait une famille. Les hommes montaient à cru, utilisant des couvertures plutôt qu’une selle. Pour prévenir des dommages causés par le frottement, ils portaient des pagnes et des mocassins.

    Les hommes apprenaient à chasser et à se battre à cheval. Ils avaient des lances, des boucliers, des arcs et des flèches, des grands couteaux pour se battre au corps à corps.
    Les femmes quant à elles cuisinaient, nettoyaient et élevaient les enfants. Les Comanches étaient des chasseurs nomades et quand ils changeaient de territoire, c’étaient les femmes et les enfants qui pliaient les tipis en peaux et préparaient le départ. Quand les enfants grandissaient, on les autorisaient à faire des erreurs dans le but d’apprendre. Plus les hommes vieillissaient plus on attendaient d’eux d’être des amis, de ne pas se vanter ni de vouloir prouver leur masculinité.


    Les Comanches n’avaient pas de grandes cérémonies religieuses. La plus importante phase de la vie d’un jeune homme était la quête d’une vision. Un garçon s'y préparait avec soin autant physiquement que spirituellement. Il devait trouver un endroit retiré pour jeuner, méditer et prier pendant des jours, en attendant une vision. Elle venait souvent sous la forme d’un être ou d’un animal. Si l’enfant ne réussissait pas la 1ère fois, il essayerait à nouveau jusqu’au succès. Il pourrait alors rentrer au village en tant qu'homme. C'etait sa 1ère experience avec "puhas", sorte de puissance divine. Les Comanches n’étaient pas très superstitieux , mais ils croyaient que "puhas" protègerait leur famille et leurs armes. Si un homme avait un grand "puhas" et une connaissance des cérémonies, de la médecine et des plantes, on l’appelait "medicine man" (l’homme médecine). Quand l’homme blanc vint sur leur territoire, les Comanches les combatirent fort et longtemps pour défendre leur terre. Ils finirent cependant grand perdants comme pour les autres tribus. Aujourd’hui, nous avons peu de documentation sur les Comanches hormis qu’à un moment donné ce grand peuple domina le sud ouest de l’Amérique.



    votre commentaire

  • Leur véritable nom est Shyhela qui est devenu Cheyenne en anglais. Ceux-ci vivaient à l'Est des Plaines,  dans la région des grands lacs, ce qui explique qu'ils soient de langue algonquine, donc différente de celle des Sioux pourtant également peuple des plaines. Ils vivaient alors dans des wigwams, les longues maisons et ne connaissaient pas le bison. Sans cesse confrontés au Obijwas, Rees et Mandans, ils commencèrent par s'installer dans le Minnesota puis le long de la Cheyenne River dans le Nord Dakota. Puis ils se déplacèrent du côté des Blacks Hills dans le Sud Dakota. Mais lorsqu'ils acquirent des chevaux, vers 1760, ils devinrent nomades  C'est dans les plaines qu'ils se mirent à fabriquer des tipis et à suivre et chasser le bison.

    Leur territoire de chasse s'étendait de la rivière Platte jusqu'à l'Est du Montana. Plus au sud s'était installé un autre groupe qui se mit à chasser en Arkansas. D'où deux groupes parmi les Cheyennes (encore actuellement): ceux du Sud et ceux du Nord. Un jour  ils rencontrèrent une tribu indienne qui vivait non loin d'eux. Ils décidèrent de les combattre mais s'aperçurent qu'ils parlaient la même langue alors ils firent la paix et cette petite tribu, les Sohtai, vécurent au milieu des Cheyennes dont la bravoure s'était fait connaître dans les plaines.

    Les Cheyennes établissaient l'hiver leur camp près d'une rivière tandis qu'ils se déplaçaient dès le printemps. Dès qu'ils remarquaient un troupeau de bisons, ils s'installaient, formant un cercle et les guerriers partaient chasser.

    Comme pour tous les peuples des plaines, ils se mirent à utiliser le bison pour beaucoup de choses, outre la nourriture et les vêtements : nerfs comme fil à coudre, sabots pour de la colle ou un genre de savon, panse pour des sacs...

    Croyance.


    Du point de vue religieux, les Cheyennes racontent que Mahéoo, un prophète,  les a guidés vers les Plaines. Un autre, Sweet Medecine, les a aidés à construire là-bas une nouvelle vie en leur donnant leur premier objet sacré : quatre flèches. Deux d'entre elles étaient censées faire tomber les bisons devant les chasseurs, les deux autres tuer les ennemis.

    Ils pratiquaient la danse du soleil et Heammawehio était pour eux le créateur de toutes choses tandis que Sweet Medecine avait aussi une grande place puisqu'il leur avait offert les quatre flèches sacrées.



    Us et Coutume.


    Le calumet : Chez les Cheyenne  fumer le calumet de la paix était très important.
    Elle répondait à des règles très strictes. Une prière était faite avant la première bouffée. Chaque personne avait ça façon de fumée le calumet. Une autre coutume était de raconter des histoires, très peu personnes étaient habilitées à le faire. Ces histoires étaient racontées souvent, et toujours de la même manière.


    Parmi les cérémonies : celle du mariage au cours de laquelle on transportait la jeune mariée sur une couverture jusqu'à la tente du père de son époux. On la laissait là. Le jeune couple vivait chez les beaux-parents jusqu'à qu'il ait confectionné son tipi. Ce qui était assez rapide. Cependant la chasse au bison étant dangereuse, ajouté à cela les partis de guerre, les femmes étaient plus nombreuses que les hommes. Ainsi un homme pouvait avoir deux à trois femmes. Le travail de la femme étant écrasant, la venue de deux autres provoquait rarement des heurts.

    Les jeunes femmes se mariaient tôt. Et la venue de la première menstruation était donc très importante. Le père de famille, fier, en répandait la nouvelle dans le campement. Puis  venait une cérémonie spéciale. La jeune fille se baignait et une jeune femme lui peignait le corps en rouge. Puis elle s'asseyait devant le feu du tipi dans lequel brûlaient des herbes purificatrices dont la sauge. Ensuite, drapée de la plus belle couverture de sa mère, elle se rendait dans une loge où elle restait quatre jours. Là, sa grand-mère lui apprenait ses devoirs de femme, mère et épouse. Ensuite, chaque fois qu'elle aurait ses règles, la jeune femme reviendrait se renfermer dans cette loge, avec d'autres. Car on pensait que le contact avec les femmes pendant cette période était néfaste.



    La vie au Camp.


    Ils préparaient leur journée avant le lever du soleil. La première tache à effectuer était d’allumer le feu. Les femmes se levaient et allaient chercher de l’eau, pendant que les hommes et les garçons allaient prendre leur bain dans le ruisseau le plus proche.
    Les femmes préparaient le repas du matin. Les garçons devaient aussi récupérer les chevaux qui s’étaient éloignés du camp pendant la nuit. Après le repas, des annonces étaient faites par un ancien qui tournait autours des gens avec son cheval. Quand il avait fini, ils vaquaient à leurs occupations quotidiennes.
    Les enfants se dispersaient pour aller nager, jouer ou faire des figurines de glaise. Les femmes formaient des groupes pour aller chercher du bois et des racines tôt le matin.
    Elles ramassaient des bouts de bois par terre et brisaient des branches. Le bois était ensuite partagé, mis en fagots et attaché sur leurs dos. Puis, elles revenaient au camp.
    Les hommes les plus âgés fabriquaient les arcs, les flèches et les pipes pendant que les plus jeunes amélioraient leur apparence personnelle ou écoutaient les vieux hommes, sages et avisés.
    Les hommes chassaient le gibier pour fournir le camp en nourriture. Le soir venu, les Cheyenne faisaient de la musique, des danses, et autres activités.




    Leur Habitation


    Les wigwams étaient édifiés à partir de trois à quatre perches de base auxquelles s’ajoutait une vingtaine de poteaux de complément. Orientés à l’est pour mettre les occupant à l’abri des vents dominants, le wigwam avait habituellement de 3,05 mètres à 3,60 mètres de diamètre et de 2,44 mètres à 3,05 mètres de hauteur. Selon la grandeur désirée, les Amérindiens utilisaient de 20 à 30 perches qu’ils plantaient dans la terre ou la neige. Après, ils recouvraient la structure de peaux et d’écorce.





    Après avoir tracé sur le sol un cercle d’environ 3 à 5 mètres de diamètre, l’Indien construit deux arches perpendiculaires orientées nord/sud et est/ouest dont la hauteur varie de 2 à 3 mètres. Le wigwam était fait de longues perches droites ordinairement de saule. Ils plantaient alors tous les soixante centimètres sur le cercle tracé au sol d’autres perches qu’ils recourbaient en les appuyant sur les premières. Ils terminaient ensuite cette ossature en y fixant deux armatures horizontales tout en prenant soin de laisser deux portes d’environ un mètre de haut orientées au nord et au sud

    La charpente était recouverte d’écorce, de nattes de jonc (tissées ou cousues), ou de peaux. Chacun de ces revêtements avait ses avantages et ses inconvénients. Les revêtements de peaux étaient résistants au vent et au feu et se roulaient facilement pour les déplacements. Toutefois, lorsque les peaux étaient mouillées, elles mettaient au moins vingt-quatre heures à sécher. L’écorce était imperméable, mais devenait cassante lorsqu’il faisait froid et il fallait alors la réchauffer avant de la rouler ou de l’étendre. Les nattes de jonc bien tissées étaient imperméables et protégeaient contre le froid. Cependant, elles étaient plus lourdes et plus difficiles à transporter que les rouleaux d’écorce. Les portes étaient fermées par de l’écorce ou par une peau de cerf ou par un petit tapis.
    Le sol était recouvert d’aiguilles de sapin pour éliminer l’humidité ; on jetait souvent des peaux douces (peaux de phoque et de daim) ou des nattes de jonc par-dessus les aiguilles pour servir de lits.
    Durant l’hiver, les Amérindiens entassaient de la neige contre les parois extérieures pour tenter de garder le plus de chaleur possible. Pour se réchauffer, ils allumaient un feu à l’intérieur, la fumée s’échappait comme elle pouvait par un trou percé en haut du wigwam.

    Le wigwam convenait très bien au mode de vie des Amérindiens algonquiens des Grands Lacs. Quand ils partaient, ils enlevaient les revêtements de la charpente du wigwam et les emportaient avec eux.


    Costume.


    Les hommes portaient des pagnes et des chemises de peau, les femmes des robes d'une seule pièce décorées de perles ou broderies de piquants de porc-épic. Leurs vêtements avaient des franges, non seulement pour une question de décoration, mais également pour chasser les mouches de par leurs mouvements.


    Le dialecte


    Cheyenne appartient à la famille des Algonquins. Leur alphabet contient 14 lettres. Les cheyennes sont très protecteur de leur langue.



    Le peuple Cheyenne était composé  de Dog Soldiers
    Ils constituaient l'élite des guerriers Cheyennes et étaient très redoutés aussi bien par les blancs que par les autres tribus. Chaque membre de la Dog Society avait une flèche sacrée. A leurs vêtements étaient ajoutée une sorte de traîne. Au combat, lorsqu'il se retrouvait à terre, le dog soldier plantait sa lance dans cette traîne et combattait jusqu'à la mort. Ils avaient un chant qu'ils ne chantaient que face à la mort.






    Les grands chefs Cheyennes


    Dull Knife (Cheyenne du Nord)







    Nous sommes malades et affaiblis, nous voulons seulement vivre en Paix mais on nous a forcés à vivre dans les Mauvaises Terres et l'amertume et le désespoir sont dans nos coeurs...

    Puis nous avons tenté de rejoindre les réserves de Red Cloud, mais l'homme blanc nous en a empêchés.

    Aujourd'hui, plutôt que de retourner dans les Mauvaises Terres, nous préférons sacrifier nos vies en combattant.

    Dites au Grand Père (nom que les Indiens donnaient au président des Etats-Unis) que s'il veut nous repousser,

    nous nous égorgerons l'un l'autre avec nos propres couteaux plutôt que de céder. Ce sera notre mort à tous."

     

    Enfant de la tribu des Cheyennes du Nord, il était réputé pour être très débrouillard et se sortir de toutes sortes de situations. Par exemple, alors qu'il était âgé de neuf ans, un troupeau de bisons passa dans le camp installé près d'un rivière. Il se réfugia dans l'abri abandonné d'un castor qui  dépassait le niveau de l'eau et y attendirent la fin du passage des bisons. Il était honnête et simple malgré ses exploits. Il était d'usage que, lors des déplacements de la tribu, les anciens marchent au-devant pour repérer l'endroit  où faire halte. Un jour, un grizzly sortit des fourrés pour les attaquer. Le jeune guerrier vint à la rescousse et se battit contre l'ours avec son couteau. Il combattit souvent armé de son couteau et réussit une fois à battre un ennemi porteur d'un bouclier faite du cuir épais d'un bison que la lame ne pouvait percer. Le Cheyenne alors gagna  le nom de "Dull Knife" (littéralement "Couteau Emoussé").

    Vers 1875, les Américains commencèrent à enfermer les Indiens dans les réserves, afin de s'emparer de leurs terres. Le gouvernement entama des négociations de paix, mais toujours avec l'appui militaire. Un petit nombre résista, et se déclara en guerre : le Chef Joseph des Nez-Percés, et le Chef Standing Bear des Poncas, attirèrent leur peuple aux Etats-Unis et réussirent à obtenir des portions de terre où ils partirent s'installer. Dull Knife n'eut pas cette chance. Il fut considéré comme un homme dangereux par les autorités et fut placé avec sa tribu sans son consentement sur des réserves indiennes. Quand il réalisa que son peuple était en train de mourir lamentablement, il s'enfuit avec l'accord de sa tribu vers leur sol natal.

    Bien que le trajet soit long et périlleux, il parvint à éviter les troupes militaires à sa poursuite et à atteindre leur sol natal. Mais, du fait de la famine, quelques Indiens trahirent Dull Knife et livrèrent sa tribu aux soldats. Il fut alors encerclé et il du se rendre, avec ceux qui l'avaient suivis, à Fort Robinson. Les hommes furent jetés en prison et les femmes gardées au camp. Tous avaient le coeur brisé et ne souhaitaient plus vivre dans ces conditions.

    Alors les femmes, autorisées à porter des mocassins aux hommes, réussirent à se procurer des armes (quelques fusils et couteaux) qu'elles amenèrent aux guerriers. La totalité des hommes ne pu bien sûr être armée. Néanmoins ils attaquèrent les soldats jusqu'à épuisement des munitions puis s'exposèrent aux tirs. Les femmes et les enfants qui les avaient rejoints s'exposèrent également au feu des soldats. Il ne resta plus aucun Cheyenne en vie.




    Two Moons (Cheyenne)








    votre commentaire
  • Calypsone fut la compagne de Loup Blanc, voici sa légende.




    L'histoire que je vais vous raconter remonte à la nuit des temps.

    A cette époque, la terre était recouverte de vastes forêts sans fin, certaines étaient inextricables et les voyageurs égarés retrouvaient rarement leur chemin.

    En ces temps là, les loups vivaient nombreux, ils formaient des clans très hiérarchisés, intelligents, forts et courageux, ils n'avaient d'autres ennemis que les hommes.

    Les hommes quant à eux nourrissaient une haine profonde envers les loups et lorqu'ils se trouvaient face à face, il était rare que tous deux survivent à cette rencontre.

    A peine l'enfant des hommes marchait, qu'il avait appris à haïr le loup.

    Chaque décennie écoulée, les loups, uniquement les chefs de clan et quelques élus entreprenaient le grand voyage. De toutes les régions du Nord de l'hémisphère, ils convergeaient en un même lieu, une vaste clairière au centre d'une forêt profonde et noire, quelque part dans un pays que l'on appellera plus tard la FRANCE.

    Certains venaient de très loin, c'était le grand rassemblement au cours duquel les loups mâles et femelles encore solitaires allaient sceller une nouvelle alliance, ils venaient là trouver le compagnon d'une vie.

    Les chefs partageaient leur savoir et les jeunes bâtissaient leur descendance.

    Cette année là, LOUPBLANC, chef de clan encore solitaire venait pour y trouver une compagne, chemin faisant il pensait au lourd secret qui était le sien.

    Quelques mois plus tôt, au cours d'une chasse, il avait découvert une jeune femme évanouie dans la neige fraîche. Il s'était approché d'elle doucement, avec méfiance comme on lui avait toujours appris, de longues minutes s'étaient écoulées ainsi, quand soudainement la jeune femme bougea, elle entrouvrit les yeux et loin d'être terrifiée par la vue du loup, elle lui sourit.

    Elle tendit une main et caressa la fourrure de l'animal, celui-ci accueillit cette marque d'affection d'abord avec surprise puis bientôt avec plaisir. Sans savoir qu'il pouvait la comprendre, elle lui expliqua sa peur lorsqu'elle s'était vue égarée dans la forêt, en entendant du bruit, elle s'était mise à courir sans voir une grosse branche qui barrait le chemin, elle avait trébuché lourdement et s'était évanouie.

    Tout en lui parlant elle n'avait cessé de le caresser. Elle le regarda droit dans les yeux et lui demanda de l'emmener jusqu'au village, seule dit-elle, je ne retrouverai jamais ma route.

    LOUPBLANC s'exécuta, il la reconduisit jusqu'à l'entrée du village et longtemps il resta là, à la regarder partir, même lorsqu'il ne pouvait plus la voir.

    De retour dans la tanière du clan, il comprit qu'il ne serait plus jamais le même, jamais plus il ne verrait les hommes de la même manière.

    Il se prit même à revenir guetter l'entrée du village dans l'espoir de l'apercevoir.

    A de nombreux kilomètres de là, une louve et son frère cheminaient au côté d'un chef de clan, ils faisaient eux aussi route vers le grand rassemblement.

    La louve CALYPSONE venait y faire alliance, elle l'espérait depuis longtemps mais depuis l'été dernier, elle était habitée par la peur, son chemin avait croisé celui d'un gentilhomme blessé, au lieu de le dénoncer à la meute comme il se doit, elle l'avait caché, recouvert de feuilles et de branchages et l'avait nourri jusqu'à ce qu'il puisse se débrouiller seul.

    L'homme n'avait jamais manifesté la moindre crainte face à la louve, au contraire il aimait à lui parler, à la caresser, il lui faisait des confidences comme il l'aurait fait à un des ses semblables. Il rêvait d'un monde où les hommes et les loups feraient la paix, un monde où la haine de l'autre n'existerai plus.

    Un soir alors que Calypsone venait le retrouver, il était parti en laissant sur le sol son écharpe, un peu de son odeur qu'elle prit plaisir à renifler.

    Souvent, depuis lors, elle venait s'allonger au pied de l'arbre qui avait été le témoin de leur amitié.

    La clairière sacrée était prête, tous les participants s'étaient rassemblés en plusieurs cercles, au milieu se trouvaient les solitaires, il était de coutume de s'observer et lorsqu'un loup mâle trouvait une louve à sa convenance, il s'avançait au milieu du cercle, puis de là en rampant il se dirigeait vers l'élue.

    Ce soir sacré, lorsque CALYPSONE aperçu LOUPBLANC, elle reconnut immédiatement le compagnon qui habitait ses rêves, celui qu'elle avait toujours attendu.

    Aussi, bousculant toutes les règles, elle s'avança vers lui, sans crainte, le regardant au fond de ses prunelles dorées.

    LOUPBLANC, comme s'il avait toujours su ce qui allait arriver, accepta CALYPSONE comme compagne sans se formaliser de la façon cavalière qu'elle avait utilisée pour arriver à ses fins.

    La nuit même leur union fût scellée. Le grand sage donna son accord après avoir vérifié qu'ils n'appartenaient pas au même clan et que leurs deux statures s'harmonisaient entre elles.

    La louve fit ses adieux au clan qui l'avait vu grandir et se prépara au voyage de retour.

    Leur périple fût sans histoire.

    Inconsciemment ou pas, LOUPBLANC construisit leur gîte non loin de l'endroit où il avait découvert la jeune femme l'hiver dernier.

    Au printemps de l'année qui suivit, CALYPSONE donna naissance à deux louveteaux, un mâle et une femelle. Avant de mettre bât, elle avait avoué à LOUPBLANC le parjure qu'elle avait fait à sa race en cachant et en nourrissant un humain. LOUPBLANC lui avait à son tour confié son secret et depuis lors ils ne formaient plus qu'un.

    Une nuit, ils furent réveillés par des cris qui les fit sortir de leur tanière, ils aperçurent au loin une fumée épaisse, un incendie embrasait le ciel. Les cris durèrent longtemps et au petit jour une odeur âcre parvint jusqu'à eux.

    La magie des loups en ces temps là était grande et leur haine des humains encore plus grande, plusieurs clans s'étaient unis pour détruire un village qui avait tué plusieurs des leurs. Ceux qui n'avaient pas péris dans l'incendie, furent dévorés pas les loups.

    LOUPBLANC rassembla sa compagne et ses petits et décida de s'éloigner à tout jamais de ces contrées barbares, il voulait un monde différent pour sa descendance.

    Au même moment, un homme et une femme, seuls survivants du massacre fuyaient eux aussi l'horreur de la nuit.

    La légende dit que la route des loups croisa celle des humains

    Que LOUPBLANC reconnu la jeune femme qu'il avait secouru de même que CALYPSONE reconnu l'homme comme étant celui qu'elle avait caché dans les bois.

    On dit aussi qu'ils firent chemin ensemble jusqu'à une grande clairière.

    Uniquement avec leur courage, ils bâtirent un monde nouveau où tous ceux qui vivaient sans haine furent les bienvenus. Les humains comme les loups...


    " Loup blanc fût à l'origine d'une nouvelle race de loups, plus proche de l'homme et qui bien des années plus tard donnera naissance à cette race de loup civilisé que l'on appellera LE CHIEN "



    1 commentaire