• Calypsone fut la compagne de Loup Blanc, voici sa légende.




    L'histoire que je vais vous raconter remonte à la nuit des temps.

    A cette époque, la terre était recouverte de vastes forêts sans fin, certaines étaient inextricables et les voyageurs égarés retrouvaient rarement leur chemin.

    En ces temps là, les loups vivaient nombreux, ils formaient des clans très hiérarchisés, intelligents, forts et courageux, ils n'avaient d'autres ennemis que les hommes.

    Les hommes quant à eux nourrissaient une haine profonde envers les loups et lorqu'ils se trouvaient face à face, il était rare que tous deux survivent à cette rencontre.

    A peine l'enfant des hommes marchait, qu'il avait appris à haïr le loup.

    Chaque décennie écoulée, les loups, uniquement les chefs de clan et quelques élus entreprenaient le grand voyage. De toutes les régions du Nord de l'hémisphère, ils convergeaient en un même lieu, une vaste clairière au centre d'une forêt profonde et noire, quelque part dans un pays que l'on appellera plus tard la FRANCE.

    Certains venaient de très loin, c'était le grand rassemblement au cours duquel les loups mâles et femelles encore solitaires allaient sceller une nouvelle alliance, ils venaient là trouver le compagnon d'une vie.

    Les chefs partageaient leur savoir et les jeunes bâtissaient leur descendance.

    Cette année là, LOUPBLANC, chef de clan encore solitaire venait pour y trouver une compagne, chemin faisant il pensait au lourd secret qui était le sien.

    Quelques mois plus tôt, au cours d'une chasse, il avait découvert une jeune femme évanouie dans la neige fraîche. Il s'était approché d'elle doucement, avec méfiance comme on lui avait toujours appris, de longues minutes s'étaient écoulées ainsi, quand soudainement la jeune femme bougea, elle entrouvrit les yeux et loin d'être terrifiée par la vue du loup, elle lui sourit.

    Elle tendit une main et caressa la fourrure de l'animal, celui-ci accueillit cette marque d'affection d'abord avec surprise puis bientôt avec plaisir. Sans savoir qu'il pouvait la comprendre, elle lui expliqua sa peur lorsqu'elle s'était vue égarée dans la forêt, en entendant du bruit, elle s'était mise à courir sans voir une grosse branche qui barrait le chemin, elle avait trébuché lourdement et s'était évanouie.

    Tout en lui parlant elle n'avait cessé de le caresser. Elle le regarda droit dans les yeux et lui demanda de l'emmener jusqu'au village, seule dit-elle, je ne retrouverai jamais ma route.

    LOUPBLANC s'exécuta, il la reconduisit jusqu'à l'entrée du village et longtemps il resta là, à la regarder partir, même lorsqu'il ne pouvait plus la voir.

    De retour dans la tanière du clan, il comprit qu'il ne serait plus jamais le même, jamais plus il ne verrait les hommes de la même manière.

    Il se prit même à revenir guetter l'entrée du village dans l'espoir de l'apercevoir.

    A de nombreux kilomètres de là, une louve et son frère cheminaient au côté d'un chef de clan, ils faisaient eux aussi route vers le grand rassemblement.

    La louve CALYPSONE venait y faire alliance, elle l'espérait depuis longtemps mais depuis l'été dernier, elle était habitée par la peur, son chemin avait croisé celui d'un gentilhomme blessé, au lieu de le dénoncer à la meute comme il se doit, elle l'avait caché, recouvert de feuilles et de branchages et l'avait nourri jusqu'à ce qu'il puisse se débrouiller seul.

    L'homme n'avait jamais manifesté la moindre crainte face à la louve, au contraire il aimait à lui parler, à la caresser, il lui faisait des confidences comme il l'aurait fait à un des ses semblables. Il rêvait d'un monde où les hommes et les loups feraient la paix, un monde où la haine de l'autre n'existerai plus.

    Un soir alors que Calypsone venait le retrouver, il était parti en laissant sur le sol son écharpe, un peu de son odeur qu'elle prit plaisir à renifler.

    Souvent, depuis lors, elle venait s'allonger au pied de l'arbre qui avait été le témoin de leur amitié.

    La clairière sacrée était prête, tous les participants s'étaient rassemblés en plusieurs cercles, au milieu se trouvaient les solitaires, il était de coutume de s'observer et lorsqu'un loup mâle trouvait une louve à sa convenance, il s'avançait au milieu du cercle, puis de là en rampant il se dirigeait vers l'élue.

    Ce soir sacré, lorsque CALYPSONE aperçu LOUPBLANC, elle reconnut immédiatement le compagnon qui habitait ses rêves, celui qu'elle avait toujours attendu.

    Aussi, bousculant toutes les règles, elle s'avança vers lui, sans crainte, le regardant au fond de ses prunelles dorées.

    LOUPBLANC, comme s'il avait toujours su ce qui allait arriver, accepta CALYPSONE comme compagne sans se formaliser de la façon cavalière qu'elle avait utilisée pour arriver à ses fins.

    La nuit même leur union fût scellée. Le grand sage donna son accord après avoir vérifié qu'ils n'appartenaient pas au même clan et que leurs deux statures s'harmonisaient entre elles.

    La louve fit ses adieux au clan qui l'avait vu grandir et se prépara au voyage de retour.

    Leur périple fût sans histoire.

    Inconsciemment ou pas, LOUPBLANC construisit leur gîte non loin de l'endroit où il avait découvert la jeune femme l'hiver dernier.

    Au printemps de l'année qui suivit, CALYPSONE donna naissance à deux louveteaux, un mâle et une femelle. Avant de mettre bât, elle avait avoué à LOUPBLANC le parjure qu'elle avait fait à sa race en cachant et en nourrissant un humain. LOUPBLANC lui avait à son tour confié son secret et depuis lors ils ne formaient plus qu'un.

    Une nuit, ils furent réveillés par des cris qui les fit sortir de leur tanière, ils aperçurent au loin une fumée épaisse, un incendie embrasait le ciel. Les cris durèrent longtemps et au petit jour une odeur âcre parvint jusqu'à eux.

    La magie des loups en ces temps là était grande et leur haine des humains encore plus grande, plusieurs clans s'étaient unis pour détruire un village qui avait tué plusieurs des leurs. Ceux qui n'avaient pas péris dans l'incendie, furent dévorés pas les loups.

    LOUPBLANC rassembla sa compagne et ses petits et décida de s'éloigner à tout jamais de ces contrées barbares, il voulait un monde différent pour sa descendance.

    Au même moment, un homme et une femme, seuls survivants du massacre fuyaient eux aussi l'horreur de la nuit.

    La légende dit que la route des loups croisa celle des humains

    Que LOUPBLANC reconnu la jeune femme qu'il avait secouru de même que CALYPSONE reconnu l'homme comme étant celui qu'elle avait caché dans les bois.

    On dit aussi qu'ils firent chemin ensemble jusqu'à une grande clairière.

    Uniquement avec leur courage, ils bâtirent un monde nouveau où tous ceux qui vivaient sans haine furent les bienvenus. Les humains comme les loups...


    " Loup blanc fût à l'origine d'une nouvelle race de loups, plus proche de l'homme et qui bien des années plus tard donnera naissance à cette race de loup civilisé que l'on appellera LE CHIEN "



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  • Les Apaches






    Le nom apache vient du mot indien Yuma qui signifie " combattre homme " et les ennemis les appelaient  zuni qui signifie les ennemis des champs cultivés. Ce nom vient de leur habitude à attaquer les agriculteurs.


    Histoire
     
    Au XIX siècle, les espagnols déferlèrent sur les terres des Navajos, voisins des Apaches. Ces envahisseurs protégeaient les colons des futurs états du Nouveau Mexique et de l'Arizona. Après l'indépendance du Mexique, l'armée se fit rare et Navajos + Apaches en profitèrent pour faire des raids contre les fermiers.

    En 1846, les Etats Unis prirent possession des territoires qui allaient devenir le Nouveau Mexique et l'Arizona et décidèrent de mettre un terme à ces raids. En 1848, après les colons, ce fut au tour des chercheurs d'or qui se rendaient en Californie de traverser les territoires où vivaient ces Indiens. Puis il y eut la guerre de Sécession et une partie des soldats partit au front. D'où une recrudescence des attaques indiennes contre colons et chercheurs d'or qui abattaient les arbres et tuer leur gibier.

    En 1862, les Etats Unis décidèrent d'employer les grands moyens, c'est-à-dire tout faire pour chasser les Indiens de leurs terres. Le colonel Carson, Kit Carson, fut chargé de cette mission et recruta des volontaires au Nouveau Mexique. En 1863, il réussit à emprisonner des Apaches dans la réserve désertique de Bosque Redondo. Puis il pratiqua la politique de la terre brûlée : détruire par le feu habitats et récoltes.

    En   1872, Cochise signa la Paix mais Géronimo continua ses raids. Il fut cependant rattrapé en 1877 et lui et ses guerriers furent conduits à la Réserve de San Carlos, surnommée   "Hell's Forty Acres" ou "Les Quarante Arpents de l'Enfer" tant elle était aride. De plus, on tentait d'y faire cultiver le sol par les Apaches, peuple de guerriers et de chasseurs. Mais en 1881, Géronimo la quitta et reprit ses raids avant que d'être repris par le Général Crook. Cependant il recouvra rapidement la liberté pour continuer ses raids contre les envahisseurs blancs, poursuivi par le Général Nelson Miles.

    En 1886,  le lieutenant Gatewood convainquit Géronimo de se rendre, lui promettant que les guerriers et leurs familles ne seraient pas séparés. La promesse ne fut évidement pas tenue et Géronimo et ses hommes furent envoyés en Floride où ils souffrirent de l'humidité du climat, laquelle tua nombre d'entre eux. En 1894, on autorisa les survivants à rejoindre leurs familles à Fort Sill, en Oklahoma.

    Les différentes tribus apaches


    Chiricahua : connu pour leurs féroces guerriers,
     
    Jilicarilla : très connu pour leur chasse aux bisons,
     
    Mescalero : vivaient de chasse cueillette et de pillage,
     
    Tonto : était plutôt des pacifique,
     
    Lipan : chassaient et pillaient au Nouveau Mexique et dans l'Ouest du Texa,
     
    Kiowa apache : regroupement de deux tribus les apaches et les Kiowa. 
     

    La vie et les coutumes.
     
    Les tribus étaient surtout composé de chasseurs et se livrait très régulièrement a des pillages. Les apaches sont réputés pour leurs traditions guerrière et le fait de livre des combats quand il le souhaite.
     
    Les familles se regroupaient en bandes, afin de mener avec le shaman des attaques contre des villages sédentaires pour leurs piller les récoltes et de faire des prisonniers qui leur servaient ensuite comme rançon.

    Malgré les expéditions guerrières fréquentes, la vie au village était rythmée, comme chez n'importe quelle tribu, par les chants, danses et cérémonies.

    Le plus valeureux guerrier devenait le chef de la tribu.
     
    Dans les danses, les Apaches revêtaient des costumes symbolisant les Esprits de la Montagne. Ils guérissaient les malades et éloignaient les mauvais sorts. Ils revêtaient des peintures corporelles, jupes, masques noirs, coiffures en plaquettes de bois et tenaient des épées de bois.

    Les Apaches reconnaissaient de nombreux hôtes surnaturels mais croyaient en une divinité suprême nommée YUSN.

    Lorsque les jeunes filles atteignaient la puberté, elles participaient à des cérémonies qui duraient quatre jours, chiffre sacré. Chants, danses, festins, cadeaux rythmaient ces jours. Pendant ce temps, on construisait le tipi de cérémonie. Enfin, les jeunes filles couraient à quatre reprises des tipis vers de petits paniers contenant des objets sacrés. Puis, le tipi était démonté, les jeunes filles subissaient quatre jours de retraite et ensuite...étaient bonnes à marier.


    Le rituel de la mort :
     
    Cela consistait a ensevelir le morts était brûlé ses biens ensuite il se purifiaient dans la fumée produite avant de quitté les lieux.
     
    Ils faisaient tous ce rituels car ils avaient peur de la mort et cela permettait pour eux d'échapper à la colère de l'esprit du mort.





    Habitation
     
    La plupart du temps les familles vivaient dans des wickiups. C'etait de simples huttes faite de branchages en formes de dôme érigées par les femmes.





    Mais certaine famille vivaient aussi dans des tipis fait en peau de bisons.







    Langue
     
    Les apaches font parti du groupe linguistique athapasscan. Ils parlaient tous la même langue malgré la diversité des familles.

     

    Les grands Chefs Apaches

    Cochise (Apache)
     

     

    Il fut, de 1861 à 1872, dans le sud-est de l'Arizona, le plus célèbre chef de guerre de sa tribu (les Chiricahuas) et unifia la nation apache avec Geronimo.
    Il fut le chef du groupe Chokonen de la tribu Apache Chiricahua et ne fut pas, dès le début, hostile aux blancs. Il commença à se battre contre eux en 1861 à cause d'une gaffe commise par le lieutenant George Bascom de l'armée américaine. Cette année-là, Cochise et quelques-uns des siens se rendent chez les soldats pour se disculper d'un enlèvement d'enfant dont on les accuse. (Plus tard, on apprit qu'une autre bande d'indiens l'avait capturé). Ils sont alors traité en prisonniers. Cochise s'échappe mais le lieutenant fit pendre les indiens qui l'avaient accompagné. Dès lors, Cochise rejoint Mangas Coloradas pour combattre les blancs.


    Après une rude résidence à l'armée il  réalisa qu'il menait un combat perdu d'avance après qu'au matin du 30 avril 1871, 150 mercenaires anglais, mexicains et indiens Papago attaquèrent un camp indien endormi, et massacrèrent une centaine d'innocents, des femmes et des enfants pour la plupart. Les survivants furent placés en esclavage. Après ce massacre, Le président américain, Ulysse S. Grant, fut indigné, et envoya une commission de paix en Arizona, conduite par le général Oliver Howard et Vincent Coyler. Après onze jours de négociation, le général accorda à Cochise une réserve sur les terres Chiricahua, avec Jeffords en tant qu'agent. En contrepartie, Cochise tint parole, son peuple vécut paisiblement jusqu'à sa mort en 1874.
    A partir de cette date, le gouvernement brisa le traité signé par Cochise et déplaça sa tribu de leurs montagnes vertes vers le désert aride de l'Arizona. Le plus jeune fils de Cochise, Naiche, et Geronimo s'enfuirent avec la tribu et se cachèrent dans les montagnes de Chiricahua. Ils réussirent à rester libres pendant dix ans, ne se rendant finalement qu'en 1886.

     
    Géronimo (Apache Bedonkoe)

     

    Certainement le plus célèbre d'entre eux, Né vers 1825 dans l'ouest du Nouveau Mexique, . Son premier nom : Goyathlay ou "celui qui baille" qu'il change à 19 ans pour celui de Geronimo. Leader des Apaches à Sonora, sa carrière guerrière fut liée à celle de son beau-frère, Juh, un chef Chiricahua. Il fut entre autre son porte-parole. Geronimo ne fut jamais un chef indien, mais un Homme Médecine, hautement respecté par tous les chefs Apaches de sa région.

    En 1858, un événement va bouleverser sa vie : le meurtre de sa mère, de sa femme et de ses trois jeunes enfants par des soldats Mexicains. Il se rend alors chez  Cochise qui est de la même nation que lui : Chiricahua. Cochise approuve. Alors commencent les raids contre les blancs. En octobre 1860 aura lieu l'une des plus grandes batailles entre armée américaine et apaches, à Apache Pass, victoire indienne au cours de laquelle le chef Mangas Coloradas sera sérieusement blessé mais survivra néanmoins, soigné par un médecin mexicain auprès duquel l'emmenera Géronimo. 

    Geronimo fut le meneur des derniers combattants indiens qui capitulèrent cérémonieusement devant le gouvernement américain. Il a toujours combattu le découragement de son peuple, et est celui qui a tenu le plus longtemps face aux troupes américaines.

    En 1875, tous les Apaches du Rio Grande furent transférés dans la réserve de San Carlos, une terre aride. Geronimo parvint à s'enfuir plusieurs fois de cette réserve, mais se rendit à chaque fois. En 1876, Geronimo se réfugia au Mexique. Une seule fois, un adversaire réussit à le capturer : en 1877, il se fit piéger par John Clum, l'agent de la réserve de San Carlos, qui le fit ramener enchaîné à la réserve.

    En 1882, retrouvé par les indiens au service du gouvernement américain, il accepta de se rendre pour retrouver son peuple. Mais, en 1885, il s'échappa de nouveau avec, cette fois, 35 guerriers et 109 femmes et enfants. En janvier 1886, des apaches à la solde du général Crook les forcèrent à se rendre. De nouveau, il s'échappa, mais fut rattrapé par le général Nelson Miles en septembre 1886. Geronimo et 450 apaches furent envoyés en Floride en détention dans les forts Marion et Pickens. En 1894, ils furent transférés à Fort Sill, en Oklahoma. Geronimo devint alors un rancher, et participa à la parade d'inauguration de Théodore Roosevelt, en 1905. C'est également cette année là, alors qu'il était encore prisonnier de guerre, qu'il dicta ses mémoires. Son neveu Daklugie, qui lui servait d'interprète, a raconté que Geronimo avait regretté jusqu'à la fin de s'être rendu.

    Il mourut en 1909 en prisonnier de guerre, sans avoir jamais pu rentrer chez lui, d'une pneumonie contractée à la suite d'une beuverie.



    Mangas Coloradas (Apache Mimbres)




    Né en 1797, Mangas était un Apache Mimbres du Sud Ouest du Nouveau Mexique. En 1837, des Mexicains massacrèrent des indiens Mimbres. Suite à cette action, Mangas Coloradas s'imposa comme chef. Il cherchait à être en paix avec les Américains mais haïssait les Mexicains. Néanmoins il aida Geronimo à Apache Pass où il faillit perdre la vie. En 1863 il se fit capturer par des chercheurs d'or. Un an plus tard, pendant la marche qui menait les Apaches à la réserve de San Carlos, il fut tué par un blanc qui prétendit que le chef indien avait tenté de s'enfuir. Comme Mangas Coloradas était grand et fort, on coupa sa tête, on la fit bouillir puis on l'expédia dans l'Est où elle fut exhibée !




    Naichez (Apache Chiricahua)
     

     

     Eskadi (Apache)



























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  • Les Mohicans , encore appelés Mahican au Mahikan sont une tribu d'indiens d'Amérique du nord.

    Ils vivaient près de la basse vallée de l'Hudson au moment de leur rencontre avec les Européens,vers 1609. Durant des décennies, des rivalités avec les Mowaks et les Européens les ont poussés vers l'est du Massachussets et du Connecticut, sur le fleuve Hudson. Un certain nombre s'installa à Stockbridge, dans le Massachussets, créant la communauté des Indiens de Stockbridge. Ceux-ci permirent aux protestants de s'installer à Stockbridge, et se convertirent au cours du XVIIIe siècle.

    Bien qu'ils aient été avec les colons américains lors de la guerre contre les Français, des guerres indiennes et de la guerre d'Indépendance, ils furent expulsés de leur territoire et durent s'installer plus à l'Ouest, d'abord à Stockbridge, dans l'état de New York, vers 1780, puis sur le Comté de Shawano, dans le Wisconsin, dans les années 1820-1830. Dans le Wisconsin, ils étaient dans une réserve avec les Munsee, donnant naissance à une communauté indienne nommée Stockbridge-Munsee. Cette réserve est aujourd'hui connue comme la réserve des Indiens Mohicans de la tribu Stockbridge-Munsee.

    La première communauté chrétienne indienne en Amérique fut établie par l'église moravienne dans le village mohican de Shekomeko en 1740. Les missionaires moraviens voulaient convertir et intégrer les Indiens dans la communauté américaine. Ils y réussirent si bien, et défendaient les Indiens contre leur exploitation par les Blancs avec tant d'énergie, que le gouvernement arrêta leur action.

    La langue Mohicans, morte, appartient à la branche orientale des langues algonquiennes.






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  • Chronologie :

    1200 à -800 Av JC Les Dineh arrivent en Alaska en provenance d'Asie. Les Dineh se divisent en quatre groupes majeurs : les Eyaks, les Haïdas, les Tinglits et les Athabascans. Il y a une forte probablité d'une relation avec les langages sino-tibétains.

    -200 à 200 Les Athabascans et les Tinglits se séparent en tribus distinctes.

    De 825 à 1000 Suite à de violentes éruptions volcaniques qui causèrent des changements climatiques importants, une partie importante d'Athabascans émigra au sud du nord-ouest canadien, c'est à dire dans la région actuelle de Vancouvert et de l'État de Washington.

    De 1300 à 1500 Une seconde vague d'émigration se sépara du groupe principal au Canada, pour se diriger vers le Sud-Ouest des États-Unis et le Nord du Mexique. Cette vague d'émigration est à l'origine du sous-groupe Apache (Jicarilla, Mescalero, Chiricahua, Lipan, Aravaipa, Kiawa, Apache et Navajo). Ils s'installèrent dans une région autrefois habitée par les Anasazi  (Mot navajo pour ancêtres) À cette époque la région était déjà habitée par les Comanches, les Utes, les Pueblos et les Paiutes. Ils n'étaient pas des tribus paisibles et furent connus comme des maraudeurs et des pillards dans la région. Ils errèrent dans la région comprise entre l'ouest du Texas, le sud de l'Utah, L'Arizona, le Nouveau-Mexique  et le nord du Mexique, pillant les villages Pueblos et combattants les Commanche  et les Utes. Puis il se fixèrent définitivement dans une région que les Espagnols nommèrent plus tard Apacheria.

    On pense que les Navajos venaient du nord et se sont installés dans le sud-ouest des Etats-Unis au cours du XVIe siècle. Au XVIIe siècle , les Navajos étaient devenus un peuple pastoral, avec une économie fondée en grande partie sur l'élevage et la chasse.

    Les Navajos entrèrent en conflit avec les colons espagnols et les Mexicains au XVIIIe et au début du XIXeme siècle. Leurs contacts avec les Espagnols furent limités mais importants ; ces derniers introduisirent les chevaux, les moutons et les chèvres, qui devinrent des éléments vitaux de l'économie navajo.

    En 1846, les Navajos conclurent un premier traité avec le gouvernement des Etats-Unis, mais des accrochages avec les troupes états-uniennes entraînèrent des hostilités en 1849 et des combats répétés jusqu'en 1863 . Cette année-là, les forces états-uniennes, dirigées par Kit Carson lancèrent une vaste campagne contre les Navajos, et firent prisonniers 8 000 d'entre eux. Ces Amérindiens furent envoyés à pied dans la réserve de Fort Sumner, au Nouveau-Mexique. Cette déportation est connue dans l'histoire navajo comme la « longue marche ». Dans cette réserve, les Navajos eurent à souffrir cruellement d'épidémies et de famines dues aux mauvaises récoltes, et furent attaqués par d'autres tribus. Un nouveau traité fut signé en 1868, autorisant les survivants à rejoindre une réserve aménagée sur leur ancien territoire, et leur attribuant des moutons et des bovins. En retour, ils acceptèrent de vivre en paix avec les colons états-uniens. En 1884, la réserve fut agrandie pour pouvoir accueillir leurs troupeaux qui se développaient.

    À la fin du XIXeme siècle, les Navajos prospéraient, la population avait doublé, et des terres supplémentaires furent encore annexées à la réserve. Comme il s'agissait généralement de terres pauvres, les étrangers firent peu de tentatives pour envahir la réserve. De sérieux problèmes d'érosion du sol et de pâturage intensif dus au développement considérable du cheptel poussèrent le gouvernement américain à imposer aux Navajos un plan de réduction du bétail. Au cours de la Seconde guerre mondiale, bon nombre d'entre eux quittèrent la réserve pour servir dans l'armée ou pour travailler dans les villes à des activités liées à la guerre.

    Sociabilité

    Les Navajos se divisent en plus de cinquante groupes, et leur mode de filiation est transmis par les femmes (clans matrilinéaire). Les Navajos doivent se marier en dehors de leur propre clan. L'unité sociale de base est une famille élargie dont les membres ont une gamme complète de responsabilités.

    Bien qu'il existe des logements modernes dans la réserve, de nombreux Navajos continuent à construire les hogans  traditionnels et à y vivre. Il s'agit de maisons coniques faites d'une armature de bois et recouvertes de terre, pourvues d'un trou pour la fumée au sommet et d'un passage étroit et couvert servant d'entrée. Contrairement aux habitations en béton et fibrociment, elles ont comme principales qualités de rester fraîches en été (malgré les fortes températures exérieures) et chaudes en hiver. Les villages comportent aussi une ou plusieurs maisons de sudation.

    Le statut de réserve rend le maintien de l'ordre particulier : contrairement au système américain des comtés élisant des shériffs, sur toute la réserve, c'est la Police Tribale Navajo qui est chargée des infractions et délits, tandis que les crimes sont du ressort du gouvernement fédéral, via le FBI.



    Spiritualité

    La spiritualité navajo est fondée sur le culte des vents et des cours d'eau, et fait appel à un certain nombre de dieux qui interviennent occasionnellement dans les affaires humaines. Ces dieux sont fréquemment invoqués ; des offrandes leurs sont faites et des danses cérémonielles sont exécutées dans lesquelles ils sont représentés par des hommes peints et masqués. Les chansons, les incantations, les prières et les peintures de sable font aussi partie de rituels spirituels complexes, et il existe une vaste mythologie.



    Economie

    La base de leur économie de subsistance est fondée sur des troupeaux de moutons et de chèvres, quelques bovins et chevaux, et des emplois occupés dans divers secteurs, notamment le tourisme. Les Navajos fabriquent aussi de la poterie et de la vannerie et sont réputés pour leurs bijoux en argent et leurs belles couvertures solides. Au milieu du XXe siècle, la production de pétrole et la découverte de riches gisements minéraux sur les terres de la réserve améliorèrent considérablement leur économie.

    La population navajo s'accroît à un rythme rapide (219 198 selon le recensement de 1990) ; cette croissance risque de mettre une pression considérable sur leur économie traditionnelle. La superficie de leur réserve totalise plus de 60 000 km² en Arizona et au Nouveau-Mexique, c'est la plus vaste des États-Unis. Les Navajos ont aussi le revenu le plus élevé de tous les peuples amérindiens des Etats-Unis. Il est estimé à environ 50 millions de dollars provenant des contrats d'exploitation du pétrole et du gaz aussi bien que des ressources minérales et forestières.



    Géographie.

    Les frontières de la nation navajo touchent la nation Ute au point de concours des quatre États Arizona, Utah, Colorado, Nouveau-Mexique en s'étendant à travers le plateau du Colorado. Sur la nation navajo se trouvent le canyon de Chelly, Monument Valley, le pont Arc-en-Ciel, la réserve Hopi et le lieu sacré Shiprock. Le siège du gouvernement de la nation se trouve dans la ville de Window Rock à l'est de l'Arizona.

    Le congrès des États-Unis d'Amérique a établi à l'intérieur du territoire de la nation Navajos une réserve pour la nation Hopi (en navajo Oozéí ou Ayahkinii 'le peuple des maisons souterraines') sur une terre historique de pillage dans Diné.

    Dans les années 80 un conflit s'est déclenché à propos des terres communes Navajo/Hopi quand le département de l'intérieur américain a tenté de déplacer les Navajos habitant le territoire commun. Le conflit a été résolu ou, au moins retardé, par l'accord d'une location de 75 ans aux Navajos refusant de quitter le territoire commun. Un autre groupe de Navajos et de Hopis vit sur la réserve tribale de la Colorado River le long du Colorado dans l'ouest de l'Arizona.



    Langue

    Les membres de la nation sont nommés Navajos et quelques fois écrit Navaho. Les Navajos se nomment eux-même Diné, Le Peuple dans leur langue. Les Navajo sont apparentés de près aux Apaches et la langue Navajo avec d'autres langues apaches forment la famille des langues athapascanes.

    Leur langue est si particulière qu'elle a été utilisée pendant la Seconde Guerre Mondiale dans la guerre du Pacifique. Les services secrets américains employaient des auxiliaires navajos qui traduisaient dans leur langue les messages les plus confidentiels avant qu'ils ne soient cryptés. Cette technique a empêché les services secrets japonais de casser le code américain.

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    Un Grand Chef Navajo


    Manuelito était un indien Navajo né en 1818. En 1868 lui et d'autres chefs Navajos se rendirent au fort Summer (Nouveau-Mexique), pour plaider la cause du retour sur leurs Terres natales. Après y avoir signé un traité, ils purent quitter la réserve haîe de Bosque Redondo et rentrer chez eux. Manuelito fut alors nommé premier chef de la nation Navajo, titre qu'il conserva jusqu'en 1885. En 1876, il rencontra le président Grant, pour protester contre l'ouverture au peuplement blanc d'une partie des Terres de la tribu.

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    leur habitation : les hogans
    Elle mesure en générale 8 mètres de diamètre et elle est ronde. Peu importe les matériaux avec laquelle elle est faites pourvu que la forme circulaire soit préservée et que l'orientation soit respectée. Traditionnellement, les huttes sont faites de rondins de bois assemblés pour former un dôme, scellés avec de l'écorce de cyprès et couverte d'au moins 30 cm de terre.

    Mais une hutte hogan n'est pas qu'une maison, c'est aussi un endroit sacré. La tradition exige que certaines cérémonies se passent dans la hutte hogan.La forme de la hutte reflète la vision du Monde des Navajos. Celle-ci est circulaire comme les mouvements des saisons, les fomres du soleil et de la lune. Les quatre points du cercle universel sont l'est, l'ouest, le nord et le sud et ceux ci sont indiqués dans la hutte par l'emplacement des membres de la famille. La porte doit toujours être dirigé vers l'est. Tous les déplacements dans la hutte et hors de la hutte se font dans le sens des aiguilles d'une montre. "Ya'ah ah teen" est le mot qu'il faut utilisé si vous entrez dans la hutte et "Che'eh teen" quand vous en sortez.










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    L'artisanat : les bijoux navajo avec des turquoises

    Les indiens Navajo pensent que la turquoise est un morceau du ciel qui est tombé sur terre, les Apaches croient qu'elle combine les esprits de la mer et du ciel afin d'aider les guerriers et les chasseurs. Les Zunis pensent qu'elle les protège des démons et les Aztecs réservaient la turquoise à l'usage exclusif des Dieux, la pierre ne pouvait être portée par des mortels.







    La poterie






    Le tissage




    Peinture de sable

    Entre ciel et terre, les « Iikààh » en langage navajo, sont les « endroits où les dieux vont et viennent »  les Navajos en particulier les hommes médecines utilisaient ces "tapis" de prière dans les rituels de guérison, des dessins faits de sables colorés, pigments, pierres broyées mais aussi pétales de fleurs pulvérisées, farines ou encore pollen que les femmes préparent pour la cérémonie sont déposées sur le sol suivant un tracé précis à l’aide du pouce et de l’index. Ils étaient ensuite détruits de façon méthodique et rituelle, et un peu du sable était apporté par la personne qui avait sollicité la guérison, pour conserver un peu des pouvoirs du tapis avec elle. Le sable et les minéraux pulvérisés étaient récoltés dans diverses parties de leur territoire, et ne comprenaient que des teintes naturelles.
    Ces peintures évoquent les points cardinaux, les représentations symboliques d’animaux, mais aussi le soleil, la lune et les étoiles, le cycle des saisons. Elles invoquent l’harmonie, l’équilibre, la beauté, calquées sur les forces de la nature, à oeuvrer pour la guérison du malade. Pendant la cérémonie, l’homme médecine est à la foi chaman, chanteur et artiste.


    moon_sandpainting









    l'écriture

    L'aphabet Il ne s'agit pas à proprement parler d'un alphabet navajo, puisque le navajo n'est pas une langue écrite,
     mais totalement de tradition orale. Cet alphabet phonétique fut utilisé par les américain pour coder leurs messages.
     Le navajo étant une langue très difficile, les messages étaient traduits en navajos. Les mots difficiles ou n'ayant
     pas de correspondance dans cette langue étaient épelés en alphabet anglais, chaque mot de l'alphabet anglais était traduit
     en navajo.

    Lettre

    alphabet anglais

    traduction navajo

    français

    A

    ANT

    wol-la-chee

    fourmi

    B

    BEAR

    shush

    ours

    C

    CAT

    moasi

    chat

    D

    DEER

    be

    daim

    E

    ELK

    dzeh

    élan

    F

    FOX

    ma-e

    renard

    G

    GOAT

    klizzie

    chèvre

    H

    HORSE

    lin

    cheval

    I

    ICE

    tkin

    glace

    J

    JAC KASS

    tkele-cho-gi

    baudet

    K

    KID

    klizzie-yazzi

    chevreau

    L

    LAMB

    dibeh-yazzi

    agneau

    M

    MOUSE

    na-as-tso-si

    souris

    N

    NUT

    nesh-chee

    noisete

    O

    OWL

    ne-ahs-jsh

    chouette

    P

    PIG

    bi-sodih

    cocgon

    Q

    QUIVER

    ca-yeilth

    carquois

    R

    RABBIT

    gah

    lapin

    S

    SHEEP

    dibeh

    mouton

    T

    TURKEY

    than-zie

    dinde

    U

    U TE

    na-da-ih

    peau rouge

    V

    VICTOR

    a-keh-di-glini

    vainqueur

    W

    WEASEL

    gloe-ih

    belette

    X

    CROSS

    al-an-as-dzoh

    croix

    Y

    YUCCA

    tsah-as-zih

    yucca

    Z

    ZINC

    bash-do-glisz

    zinc






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